L’EBA donne des axes supplémentaires concernant le covid-19 et demande de prêter une plus grande attention aux risques.

Publié par

Faisant suite à ses communications stratégiques des 12, 25, 31 mars et 2 avril, l’Autorité bancaire européenne (ABE, European Banking Authority: EBA) apporte aujourd’hui des précisions supplémentaires sur :

  1. la manière dont une souplesse accrue guidera les approches prudentielles en matière de risque de marché
  2. le processus de surveillance
  3. le contrôle et d’évaluation (SREP)
  4. la planification de la reprise
  5. la résilience opérationnelle numérique
  6. le risque lié aux TIC et de titrisation

Parallèlement, l’ABE souligne la nécessité pour les autorités de surveillance et les établissements financiers d’accorder une attention rigoureuse aux principaux risques dans ces domaines.


Pour atténuer l’impact de la volatilité exceptionnelle déclenchée par la pandémie COVID-19 sur les exigences prudentielles en matière de risque de marché, l’ABE propose d’ajuster l’impact sur les fonds propres en modifiant ses normes sur l’évaluation prudente. En particulier, l’ABE propose d’introduire l’utilisation d’un facteur d’agrégation de 66 % à appliquer jusqu’au 31 décembre 2020 dans le cadre de l’approche dite « de base ». En outre, reconnaissant les défis opérationnels accrus auxquels les banques sont confrontées dans le domaine de la déclaration, l’ABE a également l’intention de reporter la déclaration des premiers chiffres du FRTB-SA à septembre 2021. Enfin, l’ABE souligne la flexibilité des exigences prudentielles dont disposent les autorités compétentes pour les banques utilisant des modèles internes de VaR.

L’ABE reconnaît également la nécessité d’adopter une approche pragmatique pour les évaluations du SREP en 2020, en se concentrant sur les risques et les vulnérabilités les plus importants engendrés par la crise.
En ce qui concerne les activités de planification de la relance des établissements, l’ABE estime qu’il convient de s’attacher à comprendre quelles sont les options de relance nécessaires et disponibles dans les conditions de stress actuelles.

L’ABE souligne l’importance de la résilience opérationnelle numérique. À cet égard, l’ABE invite les institutions à assurer la continuité des activités, une capacité TIC adéquate et une gestion des risques de sécurité. Les nouvelles lignes directrices de l’ABE en matière de TIC et de gestion des risques de sécurité guideront les institutions financières et les autorités de surveillance à se concentrer sur les domaines prioritaires.

Enfin, l’ABE apporte des précisions supplémentaires sur l’application prudentielle de la définition de la défaillance et de l’abstention ainsi que sur la manière dont les lignes directrices de l’ABE relatives aux moratoires législatifs et non législatifs sur le remboursement des prêts s’appliquent aux titrisations.

Liens des docs sur RegMind »

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.