Les marchés financiers ont connu courant janvier et début février un épisode de volatilité élevée concentrée sur certaines valeurs, essentiellement aux Etats-Unis.
L’AMF revient sur l’actualité de ces dernières semaines en quelques questions-réponses.
A noter que selon l’AFM, un épisode similaire à celui de GameStrop sur le marché français apparaît aujourd’hui peu probable.
Les valeurs françaises sont loin de présenter individuellement un niveau cumulé de positions vendeuses à découvert comparable à celui observé aux Etats-Unis. Elles sont également loin d’afficher les taux de rotation observés sur les marchés américains : pour les valeurs du CAC 40 et du SBF 120, ce taux se situe en moyenne autour de 0,2%, en médiane autour de 0,3% et rarement au-dessus de 1%.
On a pu cependant observer quelques mouvements de titres témoignant d’une activité sur certaines valeurs françaises pouvant s’apparenter, dans une moindre mesure, à des tentatives similaires.
Toutefois, la pratique boursière d’investisseurs particuliers plus enclins à privilégier le long terme, les mécanismes mis en place par les régulateurs (1), un coût de transaction apparent à chaque ordre de Bourse et la structure des marchés présentant des taux de rotation du capital plus faibles ne semblent pas être des conditions favorables à la survenue aujourd’hui d’un tel épisode en France, même si on ne peut totalement l’exclure.